La région de Kpalimé

A 120 kms au Nord-Ouest de Lomé, à la frontière du Ghana, débute une région montagneuse, dont le Mont-Agou est le point culminant ( 998 m).
C' est une région propice au repos, aux balades (très beaux points de vue depuis les hauteurs !), à la découverte de la flore et de toutes sortes de "petites bêtes", ainsi que du mode de vie des habitants.
Vous pourrez fixer votre base pour quelques jours à Kpalimé, petite capitale régionale qui dispose de plusieurs possibilités d' hébergement et de restauration, afin de profiter des alentours accompagnés d' un guide natif de la région et bon connaisseur du milieu local.
Plusieurs possibilités s' offrent à vous : promenades botaniques, visites de villages, balades en 4X4 sur les pistes, randonnées pédestres ou VTT, visites de cascades plus ou moins faciles d' accès ... C' est à vous d' organiser votre programme avec le guide selon vos envies ! 

Vue du Mont Kloto. Par très beau temps, on aperçoit le lac Volta tout au fond.

 Village typique des environs de Kpalimé.
   
 Où dormir à Kpalimé? "Chez Fanny" est un hôtel familial de bonne qualité, qui dispose également d' une salle restaurant. Très bonne carte. Une valeur sûre ! Téléphone : 24 41 00 99. 
                       "Le Geyser" est une autre possibilité : les chambres sont des petits bungalows en rez-de-jardin ; il y a une piscine, mais pas de salle de restaurant, juste une terrasse couverte.
                        Plus rustique mais très propre : le "Campement de Kloto" en pleine campagne, sur les hauteurs, est très dépaysant. Chambres ventilées, moustiquaires aux fenêtres, douche à l' eau froide. Prévoir ses oreillers et ses serviettes de bain. Possibilité de se restaurer sur place en prévenant à l' avance. On peut aussi apporter son pique-nique. Environs 7000 FCFA la chambre/1500 le petit-déjeuner.
Contact : 90 18 71 98 / 92 63 97 21.

Où se restaurer à Kpalimé ? Comme expliqué plus haut, l' adresse la plus connue est "Chez Fanny". Cuisine française. 
Cependant, si l' envie vous vient de dîner dans une ambiance plus locale, nous avons découvert deux maquis bien sympathiques: "Au fermier"( 90 02 98 30- Nous avons apprécié une sympathique "Pintade-Yassa" !) et "Le Macumba" (24 42 76 26/91 82 02 81) .

Si vous voulez éviter une trop longue attente, en raison du peu de clientèle à certaines périodes, il est conseillé de prendre contact avec le patron quelques jours avant pour convenir du repas et de passer le jour-même pour confirmer.

Plusieurs guides proposent leurs services pour visiter la région...
  -Grégoire : 90 88 90 43
  -Guillaume : 90 89 20 27
  -Raphaël (un rasta amoureux de sa région ) : 91 92 69 90 

 Les cascades : il est d'usage de s' acquitter d'un droit d'accès auprès des villageois dont le site dépend.

La plus connue et facile d' accès est la cascade de Kpimé, sur la route d' Atakpamé.

La plus haute et difficile d'accès est la cascade d'Ykpa, à la frontière du Ghana, à environ un heure de piste au Nord du campement de Kloto. 
Compter 1h00 de marche avec dénivelé pour s'y rendre et 1h30 pour revenir. Prévoir un départ de bonne heure car le retour en plein soleil peut être éprouvant !
Il existe une autre cascade à Ykpa, côté Ghana.

Enfin il ne faut pas oublier la cascade de Womé, dans laquelle on peut se baigner ! Parking aménagé.
Elle est située, en prenant des petites routes et des pistes, à 1h00 au Sud-Ouest de Kpalimé.
Compter 20mns pour descendre à la cascade et 30 à 45 mns pour remonter. 

 
                                                

Le plateau de Danyi

L'abbaye des frères bénédictins de Dzogbégan :

On peut se déplacer jusque Dzogbégan sans guide.

A partir de Kpalimé, prendre la RN5 en direction d’Atakpamé. Après avoir traversé le village d’Atémé et ses rizières sur la gauche il faut, au centre du village d’Adéta, prendre à gauche, juste après une grande église récemment construite et en face de la station TOTAL la direction du plateau de Dayes/Monastère de Dzobégan. La route bitumée est bien abîmée et monte en lacets sur 5 kms jusque sur le plateau. Au croisement de route (large carrefour doté d'une grande borne indicatrice blanche avec des signalisations), prendre la direction de Dzogbégan à droite. En continuant sur une route bitumée vers le Nord, vous pourrez admirer de beaux paysages. Arrivés à Dzogbégan, à la « patte d’oie » Abbaye de l'Ascension - monastère bénédictin, prendre à droite en direction du monastère.

En continuant à gauche de la patte d'oie, vous arriverez au monastère de l' Assomption, tenu par des soeurs, qui ne se visite pas. 

 Perché sur un plateau à 800 m d'altitude où il règne des températures de 15°C à 25°C (nettement plus fraîches qu’à Lomé), Dzogbégan a vu s'établir dans les années 60 un monastère de frères bénédictins.  

Une grande et large allée de jaquiers nous accueille. Les « jacques-fruits » fournissent une pulpe et des graines comestibles après cuisson.

Des tables en bois disposées à l’entrée du domaine permettent aux visiteurs de pique-niquer face à la chapelle circulaire au toit conique et entièrement construite en bois local.

Il faut avoir un laissez-passer pour les voir travailler dans leurs champs, vergers et potagers à l’intérieur du monastère (se renseigner au préalable auprès du frère-portier ou téléphoner directement au monastère pour une visite).

L’Abbaye

L'Abbaye des frères bénédictins de Dzogbégan fut fondée en 1961 par l’abbaye d’En-Calcat dans le Tarn. Elle est avant tout un lieu d'accueil pour les besoins religieux mais on y accepte les voyageurs. Les moines de Dzogbégan ont, évidemment, une mission spirituelle. Mais ils jouent, en même temps, un rôle économique dans le village et dans la région car ils ont introduit différentes cultures dont la variété de café « robusta ». Ils transforment et commercialisent beaucoup de leurs produits tout comme les bénédictines du monastère voisin : yaourts, confitures, café moulu et en grains, miel, sirops de fruits, essences naturelles comme la citronnelle (distillerie), petit artisanat. Le tout en vente dans le petit magasin à l’entrée du monastère.

Il est possible de visiter  l'exploitation sans y être hébergé.

Hébergement et repas :

Monastère des frères bénédictins :

Chambres de 2 à 5 lits spartiates mais propres se trouvant dans l’enceinte du monastère mais séparées de la zone vie des moines. Douches et toilettes communes à l’eau froide. Le silence étant de rigueur, c’est une excellente adresse pour se reposer seul ou en famille.

Monastère des soeurs :

Il est aussi possible d’être hébergé chez les sœurs, distantes de quelques centaines de mètres. 
Mêmes tarifs que chez les frères.

Quelques chambres avec douche et toilettes ; d'autres avec douches et toilettes communes.
On met le couvert et fait la vaisselle dans une ambiance conviviale.

Coupure de l' électricité vers 22h00 : il est judicieux de prévoir une lampe de poche.

Renseignements :

Trajet Kpalimé jusqu’au monastère: 1h30-2h00.

Chambres : 2 000 à 3000 FCFA. Pension complète de 5 000 à 7 000 FCFA.

Contacts :

Chez les frères :Téléphoner au moine « aubergiste » pour réservation au : 90 06 98 73.

Chez les soeurs, réservations au : 90 29 80 17/ 90 89 68 41.